Lavoir et sa fontaine abreuvoir
Lavoir
Le lavoir date de 1895. Après avoir décidé la construction d’une école publique, et pour répondre aux besoins de la population, la municipalité entreprend la construction d’un lavoir et d'une fontaine - abreuvoir .
Témoins des grands et petits moments de nos villages, les lavoirs évoquent le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères ..
Le lavoir est un lieu éminemment social dans chaque village. C'est l'endroit où les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et où l'on échangeait les dernières nouvelles du village, voire de la région.
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La petite histoire...
Il existait un autre lavoir non bâti, qui faisait aussi office d'abreuvoir pour les animaux. Il était situé au bord du Couget, proche de l'intersection de la rue du Vidalet et de la rue du Couget. Lors de la construction du chemin de fer, un passage sera délimité à cet endroit pour les piétons et les bestiaux, il permettait, ainsi aux habitantes du hameau des Cigareaux d'aller laver leur linge à ce lavoir, plus proche de leur domicile. Ce passage piétons sur la voie ferrée a été supprimé dans les années 2000.
Lieu de travail :
La lessive était faite 2 à 5 fois par an, aux périodes où il y avait peu de travaux aux champs ; plus tard la lessive se fit plus fréquemment ; vers 1900 une fois par mois, puis vers 1930 une fois par semaine...
La lessive prenait plusieurs jours : un jour pour chaque étape
-le trempage
-le décrassage
-le coulage
-le rinçage, essorage, séchage
Le linge à blanchir était mis à tremper à la maison, puis disposé dans une cuve en bois ou en pierre, avec de la cendre (récupérée et tamisée) et parfois des plantes telle la saponaire. Il était ensuite arrosé d’eau chaude que l’on récupérait, que l’on réchauffait et reversait. Cette opération nommée coulage durait une journée. Ce procédé dura jusqu’à l’invention de la lessiveuse au début du XXe siècle.