Les cimetières

1-Le tout premier cimetière se situait autour de l'église

 Sur le plan en noir et blanc du XVII ° siècle,  le cimetière est situé autour de l'église.

 (De nombreux curés et personalités ont été enterrés dans l'église de 1643 à 1847) .

En 1852  on considère que le cimetière  est devenu trop petit, la commune décide de l'agrandir en achetant des terrains annexes.
Mais dès 1860 l'église devant être agrandie à son tour, le cimetière ne peut plus être agrandi . Il est décidé alors pour des raisons également sanitaires d'installer le cimetière au delà du centre du village.
Jusqu'en 1870 le cimetière restera toutefois  autour de l'église comme beaucoup à cette époque là.

Plus...

 2- Le cimetière "en plaine des cigareaux"

  Mais pour répondre  donc aux exigences sanitaires et au besoin d'agrandissement Monsieur le curé  fera  un don en 1867,  d'un terrain,  hérité de sa mère Marie de SAINT  FELIX en plaine des Cigareaux, à charge à la commune de l'aménager à cet usage.



La petite histoire...

Un des premiers inhumés dans ce cimetière est un jeune de 15 ans.
Jean-Marie VERSEVY « enlevé à l’affection de ses parents », Dominique et Marie, par la terrible inondation du mois de juin 1875. Il repose dans un très beau caveau, surmonté par deux anges dont un en argile rose.
Que s’est-il passé en ce mois de juin entre Toulouse et la Garonne ? C’est plutôt une longue histoire tumultueuse, jalonnée de crues dévastatrices. Du XIIIe au XIXe siècle, le fleuve est sorti de son lit près de 50 fois.
L’inondation du mois de juin 1875 fut particulièrement meurtrière.

Depuis la mi-juin, le vent d’Ouest apporte plusieurs jours de pluies torrentielles et un vent du sud provoque la fonte des neiges sur les Pyrénées.
Le 22 et 23 juin, une pluie diluvienne et un torrent inonde le faubourg Saint Cyprien.

Les eaux de la Garonne atteignent plus de 9 m, la rive gauche de Toulouse est détruite. Les eaux emportent le pont d’Empalot, puis le pont Saint-Pierre en début d’après-midi, et, vers 18 heures, c’est au tour du pont Saint-Michel de céder. Seul le pont Neuf de Bachelier résiste.

Les tentatives de sauvetage échouent presque toutes. Des gens espèrent trouver refuge sur les toits de maisons qui menacent de s’écrouler et attendent d’être sauvés. Ce n’est que le 25 juin au matin que commence la décrue, les secours peuvent alors pénétrer dans le faubourg Saint-Cyprien. Le quartier, où vivaient de nombreux habitants dans de modestes maisons aux murs en terre crue, est particulièrement dévasté. Les bas quartiers de Saint-Michel et de l’Île du Ramier, les Amidonniers ou les Sept-Deniers sont également touchés. Les populations n'ayant pour la plupart pas été évacuées, malgré le dévouement des militaires, le bilan humain est particulièrement lourd : 208 morts et près de 1219 maisons détruites à Toulouse.
Le président Mac-Mahon se rend à Toulouse le samedi 26 juin et déclare n’avoir jamais vu de spectacle si affreux, même sur les champs de bataille.
Ces inondations suscitent un émoi important dans la France entière et la solidarité s’organise, des spectacles sont donnés au profit des sinistrés. Partout on note de sublimes exemples de dévouement de la part de toutes les classes de la société.

3-Agrandissement du cimetière 

En1969  agrandissement  du cimetière des Cigareaux de 3000 m2.

Plus...

4-Nouveau cimetière des Coustellasses (Projet 2014)

Les travaux d'aménagement du nouveau cimetière  des Coustellasses ont enfin commencé après 7 ans d'attente, au mois de mars 2021 .

Plus...