Les monuments du souvenir
2-monument aux morts
Le monument fut érigé, après la Grande Guerre en mémoire des 13 tués de Brax, il fut inauguré en 1925.
Il était situé sur le terrain de l’ancien cimetière jouxtant l’église ( côté école).
Il a été déplacé en 2008 sur la place de l'école derrière l'église.
3-La stèle du souvenir MORHANGE

Photo journée du souvenir du 9/ 11/ 2013 prise par M. FONTAYNE
3-1Marcel TAILLANDIER dit MORHANGE
Le château de Brax fut, durant la seconde guerre mondiale, le siège d’un réseau de résistants dirigé par Monsieur Taillandier.
Marcel Taillandier est né le 25 mars 1911 à Condat-en-Combrailles dans le Puy-de-Dôme.
Il s'engage à 18 ans à la garnison de Versailles comme Ingénieur Radio Electricien. A partir de 1936, il appartient au bureau de contre-espionnage et sert au service radio du ministère de la Guerre.
Replié avec les archives des services spéciaux au château de Brax situé près de Toulouse, Marcel Taillandier, marié et père de deux enfants, refuse l'armistice. Il rejoint le service de contre-espionnage des travaux ruraux du capitaine Paillole, il entre "en résistance". Il installe un émetteur dans la tour du château pour correspondre avec la zone occupée.
Il rassemble autour de lui, en zone libre, dès décembre 1940, les premiers éléments d'un groupe qu'il destine à la lutte sous toutes ses formes contre les services de renseignements ennemis et la Gestapo.
En 1943, Marcel Taillandier crée le réseau "Morhange", dont il porte le nom et dont il est à la fois l'âme et le cerveau. Il reçoit ses orientations de Paillole, mais dispose d’une très grande autonomie locale.
Marcel Taillandier, chef de l'Armée secrète toulousaine, sous le nom de Ricardo prend comme couverture la gérance d'un bar du centre-ville, le "Frascati", avec son amie Lili qui devient le PC du groupe "Morhange ".
Enlèvements, arrestations, espionnage, jugements, exécutions, saisies de document d'une importance capitale, comme l’affaire connue sous le nom de "Courrier de Nice" sont les actions périlleuses du groupe Morhange.
Le 11 juillet 1944, à Saint-Martin-du-Touch, près de Toulouse, il tombe avec plusieurs camarades sur un contrôle de police allemand. Il parvient à s'enfuir dans le village et il se réfugie sur le toit de l'église. Dénoncé aux Allemands par une habitante, il est abattu immédiatement. Il venait d’avoir 33 ans.
Enseveli dans une fosse commune de la Gestapo à Toulouse. Le corps de Marcel Taillandier a été retrouvé après la libération et inhumé à Châteauguay dans le Puy-de-Dôme.