Prieuré
Construction du Prieuré à la demande de Marie de St Félix
La construction se situe entre 1844 et 1849
Les Filles de la Croix, soeurs de St André 1849-1922 ( 53 ans de présence)
-Pour réaliser le souhait de sa mère Marie de St Félix, le curé fait appel aux Filles de la Croix dites soeurs de St André. Le 3 novembre 1849, les premières soeurs arrivent , c'est le grand jour de l'installation par sœur Jeanne Sophie la conseillère générale de la congrégation, il s'agit de :
sœur Euphrosine, sœur St Similien et sœur St Vitalien. Pendant 53 ans les soeurs vont se succéder elles seront de 3 à 4 en communauté.
Leurs missions :
- instruire (les enfants surtout les filles)
- visiter et apporter des soins aux malades
- entretenir l' église , la fleurir, préparer les pains d'autel ...
(En cours)
Les soeurs des Campagnes 1956-1979 (24 ans de présence à Brax)
C'est donc en 1956, que les sœurs missionnaires des campagnes sont nommées à Brax en lien avec les Frères Missionnaires des Campagnes et des laïcs de Pibrac. La première sœur chargée, par l'évêché de redémarrer une congrégation religieuse est sœur Thérèse Marie Dujardin, bientôt suivie par Sr Thérèse-Odile.
Leurs missions :
Être une présence fraternelle au milieu de cette population rurale et un foyer de vie chrétienne participant à la vie paroissiale : animation de la vie liturgique, caté des enfants, Clubs Action Catholique, (ACE) ; accompagnement des ados et jeunes filles dans les activités de l’Action Catholique – JACF, pour subvenir à leur besoin, elles aidaient dans les foyers: repassage, élaboration des repas, ménage, travail au champs, récolte...
Madame Marie de Saint Félix
Le bâtiment dit « le Prieuré » doit son existence à Marie de St Félix.
Marie de SAINT FELIX, a vu le jour, le 26 novembre 1777 à Montgaillard-Lauragais (31290).
Elle est la fille de Guillaume Antonin de ROQUES, et de Marianne Louise de VILLENEUVE du QUESNOY. Elle est la dernière d’une fratrie de 8 enfants.
Elle perd ses parents avant sa majorité et hérite d’une fortune conséquente.
Elle s'unit avec Germain de SAINT FELIX de Varennes, lui-même noble et fortuné, le 20 juillet 1803 à Toulouse, avec qui elle a eu 8 enfants.
Le 1 octobre 1808 naît son fils Auguste Roger qui deviendra prêtre. Lorsque son mari meurt en 1846, elle viendra s’installer au presbytère de Brax près de son fils. Elle souhaite faire construire une maison avec un grand jardin pour y installer les sœurs « Filles de la Croix de St André », sœurs qui auront pour mission d’instruire gratuitement les jeunes filles. Hélas, elle mourra en janvier 1847 au presbytère, mais son fils réalisera son souhait. Elle fit don également d’un terrain qui deviendra le cimetière des Cigareaux, et elle laissera aussi à son fils sa fortune pour continuer son œuvre.